es blessures au bas du corps lors de la pratique de certains sports, tel que le soccer, le volleyball et le basketball, pour ne nommer que ceux-ci, sont choses communes. Parmi les plus fréquentes figure l’entorse latérale de la cheville. Ce type de blessure peut aussi arriver lors du quotidien, suite à un faux-pas. Dépendamment de la gravité de celle-ci, il est recommandé de consulter un physiothérapeute.

QU’EST-CE QU’UNE ENTORSE LATÉRALE DE LA CHEVILLE?

L’entorse latérale de la cheville est un étirement d’un ou plusieurs ligaments situés du coté externe de l’articulation de la cheville. Ces ligaments ont pour fonction d’augmenter la stabilité des os ensemble. La gravité de l’entorse peut aller d’une simple élongation (grade 1) à une déchirure partielle (grade 2) et dans certains cas, une déchirure complète (grade 3).

L’attente avant de retourner au sport et/ou au travail sans restriction peut aller de 2 à 4 semaines pour une élongation ligamentaire sans déchirure et de 6 à 8 semaines dans le cas de déchirure partielle ou complète du ligament. Le temps variera selon la gravité de la blessure, du contexte de travail et du type de sport pratiqué par le patient, mais aussi de sa participation active à la réadaptation de la fonction optimale de sa cheville.

LA PHYSIOTHÉRAPIE POUR UNE ENTORSE LATÉRALE DE LA CHEVILLE

La prise en charge en physiothérapie pour une entorse latérale de la cheville comprendra :

• La prescription d’exercices adaptés à la condition du patient, afin de retrouver rapidement l’activation neuromusculaire et la proprioception (réaction d’équilibre).
• La thérapie manuelle afin de permettre au patient d’améliorer la flexion dorsale de sa cheville et de diminuer la douleur.
• Des conseils sur les besoins d’aides techniques à la marche (canne, béquilles, etc) et de support rigide ou semi-rigide à la cheville.
• Un échéancier de progression des exercices et activités nécessaires à l’atteinte des différents objectifs de réadaptation.

La combinaison de toutes ces interventions permettra de retrouver une force optimale, d’améliorer la stabilité, de diminuer les risques de récidives et de retourner le plus rapidement possible au travail et au sport.

Source: Diagnosis, treatment and prevention of ankle sprains: update of an evidence-based clinical guideline. de Vuurberg G, Hoorntje A, Wink LM, van der Doelen BFW, van den Bekerom MP, Dekker R, van Dijk CN, Krips R, Loogman MCM, Ridderikhof ML, Smithuis FF, Stufkens SAS, Verhagen EALM, de Bie RA, Kerkhoffs GMMJArticle 2018 Source: British journal of sports medicine 2018 Aug; 52(15): 956